Les sucres lents : féculents, glucides lents, hydrates de carbone.
Ce sont les pommes de terre, le riz, les pâtes, le pain, le quinoa, le millet, le sarrasin, la semoule de couscous (toutes les céréales en général).
Ils subissent une première phase digestive dans la bouche, en milieu basique, grâce à la mastication et à la salive qui est basique (pH 7 à 8).
Ce travail de transformation chimique continue dans l’estomac, toujours grâce à ce suc salivaire basique.
L’aliment ainsi travaillé et broyé passe ensuite dans le haut de l’intestin grêle (le duodénum).
D’autres sucs digestifs pancréatiques (pH 7 à 8) vont continuer et finir ce travail de digestion basique avant assimilation par les parois de l’intestin.
La digestion des féculents se fait donc en milieu basique principalement dans la bouche et le duodénum.
La digestion des céréales provoque une dépense d’énergie considérable pour “brûler” le sucre en excédent.
De ce fait, l’ensemble cardio-pulmonaire est mis à rude épreuve lors de l’utilisation de ces sucres qui arrivent massivement.
Pour éviter les sensations de chaleur excessive dans le corps, le surmenage du pancréas chargé de maintenir le taux de sucre dans le sang et l’usure plus rapide du système cardio-pulmonaire, les sédentaires doivent éviter la consommation de céréales (pour les asthmatiques, elle est fortement déconseillée, dans ce cas, leur préférer les pommes de terre).
Pour les travailleurs physiques, les sportifs, une consommation modérée (une fois par jour)de céréales leur apportera largement le sucre et les nutriments nécessaires à leurs activités.
Les protéines, dans la viande, le poisson, les oeufs, le yaourt, les fromages, le soja, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux).Elles ne subissent pas d’action chimique buccale.
Après mastication, ces aliments parviennent dans l’estomac.
Dans ce dernier, l’organisme libère de l’acide chlorhydrique (HCI) d’un pH 2 à 4, donc très acide.
Une fois transformées en acides aminés, les protéines passeront dans l’intestin grêle pour être à leur tour assimilées sous forme d’acides aminés. La principale transformation chimique des protéines se fait dans l’estomac en milieu acide.
Il est évident que le mélange féculent-protéine est incompatible: nous n’avons qu’un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la fois basique d’un pH 7 à 8 pour les féculents et un milieu acide d’un pH 2 à 4 pour les protéines.
Ceci va à l’encontre de la démarche alimentaire actuellement très courante, qui est d’associer presque systématiquement poisson ou viande avec riz, jambon avec purée, steak avec frites, etc…
Les aliments acides et les aliments acidifiants
Il ne faut pas les confondre.
Certains aliments ont un bilan final acide dans l’organisme, même si leur digestion s’est faite en milieu basique.
D’autres, bien qu’acides au goût, ont un bilan final basique.La viande fabrique de l’acide urique, elle est donc acidifiante.
Les oranges, citrons, pamplemousses, oseille, épinards sont acides au goût mais sont alcalinisants (rendent basique) en finalité.
Le riz, la semoule, le quinoa sont doux au goût mais acidifiants au final car ces aliments contiennent aussi des protéines (malgré leur digestion en milieu basique).
ATTENTION :
Si votre organisme est très chargé en toxines, cette manière de vous nourrir agira dans un premier temps de façon thérapeutique en créant des symptômes d’élimination.
Divers troubles d’auto-nettoyage peuvent alors apparaître:
perte de poids,
langue chargée, haleine fétide,
urine jaune foncé,
pouls plus rapide,
variations dans la qualité/quantité/régularité des selles,
sensation de froid aux extrémités, etc.
Ces signes doivent être analysés positivement.
L’organisme profite en fait de ce «répit alimentaire» pour mettre en marche la fonction d’élimination des toxines au niveau cellulaire.
Quant aux personnes en bonne santé, bonne vitalité, faible toxémie, leurs capacités de fonctionnement quotidien vont s’accroître.
Elles dormiront un peu moins et seront en pleine forme pour affronter la vie quotidienne, familiale, professionnelle, culturelle.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire
Naturellement vôtre,
Naturanima
www.naturanima.fr